Plaisir...

Tu fus d'abord revêche.
Nos baisers, nos caresses ont fini par convaincre ton corps qu'un ciel d'azur pour toit, des pierres blanches pour matelas offraient des possibilités trop alléchantes pour refuser.
Les heures passées à laisser nos mains, nos bouches nous découvrir, semblent sortir d'un rêve dont j'aimerais jamais ne connaître la fin.
Tes caresses ont enflé mon désir. J'ai lutté.
En représailles, je me saisissais de tes seins.
Mon souffle sur ton ventre annonçait mes lèvres, ma langue sur ton sexe.
Quel plaisir lorsque je le goûtais, si chaud, si doux.
J'aurais voulu jouer des heures avec ton clitoris.
En tortionnaire du plaisir, je voulais que tu jouisses sous ma langue de feu.
Quand ta bouche a parcouru mon cou, mes épaules, ma poitrine, mon ventre, lentement, avec une extrême douceur, la folie me guettait tant ton supplice était délicieux.
Quand tes lèvres se sont posées plus bas, j'ai senti ton souffle au travers de la toile. Quelques coups de langue, et tu repartais vers mon ventre, ma poitrine, mes épaules, mon cou.
Plusieurs fois tu m'as mis ainsi au supplice, et ce fut moi au final qui te suppliais.
Lorsque tu vins sur moi, lorsque tes lèvres douces et chaudes descendirent sur mon désir brûlant, une onde électrique me parcourut le corps.
Dans tes yeux, je voulais lire l'extase.Je voulais t'accompagner dans cet instant d'éternité.
La tête dans les étoiles, les corps sur cette terre, nous nous serions embrassés comme des dieux éreintés.