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Lèche Ange 1

Lèche Ange 1

Lèche Ange
Nous y voilà ! Ce rendez-vous a été long et fastidieux à mettre en place. Pour que notre plan adultérin voit le jour, il a fallu jongler avec les disponibilités de chacun, établir une liste de mensonges pour tromper la vigilance des partenaires officiels, trouver le lieu pour commettre ce délit indécent et espéré incandescent, se préparer mentalement à ce que nous avions projeté de vivre derrière cette porte massive.
Trois crapules sans scrupule prêtes à commettre des actes licencieux dans ce lieux perdu au milieu de rien, un manoir...Bâtisse massive, toute vêtue d’un camaïeu de gris avec ses murs de granite et son toit d’ardoise. Sans les arbres qui l’affleurent et les rayons du soleil qui s’insinuent entre les branches, pour devenir des petites taches lumineuses et dansantes au gré du vent sur cette muraille, ce lieu serait presque inquiétant.
Heureusement mon rendez-vous a été fixé à 18 heures et qu’il fait encore jour. Ma tenue devait être impeccable, coiffure, maquillage, tout m’avait été dicté par les deux maîtres que je m’étais choisie pour cette nouvelle expérience. Je connaissais leurs prénoms, Stéphane et Jacques, mais pour l’occasion je devrais les appeler Monsieur.
Je suis plantée devant cette porte en tailleur stricte, juchée sur mes talons aiguilles, échasses peu usuelles pour moi. Mes jambes sont gainées de bas noirs tenus par des porte jarretelles de la même couleur. Sous mon chemisier blanc et transparent un bustier du même noir et pas de culotte. Mes cheveux sont tirés en un chignon aussi strict que mon tailleur, mes lèvres peintes en rouge et le contour de mes yeux redessiné au khôl. Ordre m’avait été donné de me présenter le cul rempli de mon plug, celui-ci si trouve bien au chaud. Tout est en ordre je n’ai plus qu’à actionner la poignée en cuivre.
Ma main est saisie par le froid de celle-ci lorsque je l’empoigne. La porte s’ouvre sur un hall si sombre que je ne distingue rien de ce qui s’y trouve. Mes yeux doivent s’habituer à la pénombre avant de m’apercevoir que cette entrée est totalement vide, pas un seul meuble ni même un tapis ou quelques tableaux accrochés aux murs. Je ne me sens pas trop à l’aise. J’aperçois une faible lueur passer sous une porte fermée. Avant de m’avancer, je referme derrière moi, heureusement un petit œil de bœuf situé au-dessus de l’entrée me permet d’avancer jusqu’à cette porte close sans encombre. Là, je me raidis inspire un grand coup pour tenter de calmer mon cœur qui s’est subitement emballé. Je frappe timidement à la porte…silence… Je frappe un peu plus fort… toujours ce même silence pesant. Je ne sais pas trop quoi faire. Sans l’autorisation de mes maîtres je ne peux entrer dans cette pièce. Je dois attendre leurs consignes. Je me sens stupide, figée dans une angoissante attente, j’ose à peine respirer de peur de ne pas entendre une voix qui m’inviterait à entrer.
Le temps s’écoule avec une infinie lenteur, mais qu’est-ce qu’ils foutent ces deux cons ?! Ils jouent avec mes nerfs. A force de rester raide comme un piquet devant cette porte sans oser battre d’un cil, mes muscles tétanisent. Personne ne m’en empêche, mais je n’arrive pas à me déplacer de peur de contrarier je ne sais quelle autorité invisible.
Brusquement, la porte s’ouvre, je sursaute, pétrifiée, me mords la langue pour ne pas les insulter.
Ils sont là tous les deux, grands minces totalement vêtus de noir et... ils portent tous les deux une sorte de cagoule qui leur recouvre entièrement le haut du visage et mêmeleurs cheveux.Ainsi camouflés, Impossible de déterminer lequel est Jacques, lequel est Stéphane, ce qui me met un peu mal à l'aise.
Je jette un rapide coup d’œil circulaire dans la pièce... ce que je découvre n’est pas fait pour me rassurer. Ces deux conspirateurs ont bien préparé leur coup. Hormis la porte par laquelle je viens d’entrer aucune autre issu, pas de fenêtre, la pièce est sombre, sinistre. Un frisson me parcourt, j’essaie de ne pas montrer mon désarroi à ces deux salopards.
Il y a quelques petites loupiotes disséminées tout autour de la pièce, elles éclairent faiblement mais je devine différents éléments de décor qui me font m’exclamer :
- Mais c’est un donjon !
- C’est qu’elle est observatrice, dit l’un de mes deux hôtes, il nous fallait un endroit comme
celui-ci pour nous occuper de notre salope. Mais tu vas avoir le temps de le découvrir plus amplement et pas uniquement avec tes yeux. Pour l’instant mets-toi à poil.
Je cherche autour de moi un coin tranquille où me déshabiller, mais c’est au tour de mon deuxième hôte de prendre la parole :
- Tu attends quoi chienne ?
- Je cherche un endroit où...
- Tu ne bouges pas d’où tu es et tu te fous à poil immédiatement.
Cette injonction m’est balancée sur un ton froid et sans réplique, alors j’obéis. Sous les regards de ces deux hommes, je commence par retirer la veste de mon tailleur que je laisse tomber sur le sol. Puis très lentement, je déboutonne mon chemisier, bouton après bouton, d’un geste lent j’en écarte les pans laissant apparaître les dentelles de mon bustier. Je gratifie mes hôtes d’un sourire qui se veut coquin. Je mets un malin plaisir à ralentir mes gestes. Je laisse glisser le chemisier, découvrant mes épaules, mes bras. Je déboutonne chacune de mes manches me libérant ainsi totalement de cette étoffe qui légère flotte avant de rejoindre ma veste.
Avec la même lenteur, je fais glisser la fermeture éclair de ma jupe. En leur lançant un petit coup d’œil, dans un mouvement du bassin que je veux langoureux, je laisse glisser la jupe, centimètre par centimètre je me dénude. Apparait le porte jarretelles autour de ma taille, puis la peau de mon bas ventre, de ma vulve, du haut de mes cuisses… Là, je la lâche et elle glisse dans un frôlement soyeux le long de mes jambes jusqu’à rejoindre le reste de mes vêtements. Me voilà quasiment nue devant ces deux hommes dont le regard brillant me laisse croire que ce strip tease ne les laisse pas indifférents.
- On t’a dit à poil, vire-moi ce bustier salope !
- Oui Monsieur.
Un peu déstabilisée dans mon jeu de séduction par l’impatience entendue dans cette voix, je dégrafe, sans trop traîner cette fois, les crochets qui maintiennent mon bustier, libérant ma petite poitrine et je le laisse à son tour choir sur le sol. Me voilà maintenant partiellement couverte par mes bas et leurs porte jarretelles, toujours juchée sur mes talons aiguilles. Les deux hommes restent un moment silencieux, me scrutant sous toutes les coutures.
L’un d’eux s’avance, sort de sa poche un collier de cuir noir muni d’une boucle, un collier de chien, enfin de chienne en l'occurrence. Il m’intime l’ordre de m’agenouiller et de baisser la tête.
Je m’agenouille sur le sol de pierre au contact dur et froid, je baisse ma tête en attendant qu’il orne mon cou de ce collier d’asservissement.
- Tu connais les rè gles, à partir de cet instant et jusqu’à ce que nous décidions de te l’ôter tu es notre chienne, notre putain, notre sac à foutre.
- Oui Monsieur.
Le second s’approche à son tour, sort une laisse de sa poche et l’accroche à l’anneau du collier.
Je suis maintenant leur soumise, j’ai voulu ce moment, mais je ne peux empêcher une certaine inquiétude s’emparer de moi.
Published by RoseMaryass
6 months ago
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Toucantoucan1
Toucantoucan1 5 months ago
Très bien écrit continue dans ce sens 
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RoseMaryass Publisher 5 months ago
Pourquoi qu’une seule?
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torpilleur
torpilleur 6 months ago
le striptease me laisse sans voix, a l imaginer je reste bouche bée , rien que ce moment est un pur délice , a lire et relire sans modération jusqu'a plus soif !!!!!!!!!!!!!! j adore puissance mille , j en salive encore . qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse, avec toi , on a les deux !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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ccandau
ccandau 6 months ago
to RoseMaryass : tu réussiras
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RoseMaryass Publisher 6 months ago
to ccandau : Je vais m’y évertuer 
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ccandau
ccandau 6 months ago
très bon début la suite va nous enchanter
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RoseMaryass Publisher 6 months ago
to Ohmygo2 : Bien aimable compliment très cher 
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Ohmygo2
Ohmygo2 6 months ago
"Sans les arbres qui l’affleurent et les rayons du soleil qui s’insinuent entre les branches, pour devenir des petites taches lumineuses et dansantes au gré du vent sur cette muraille, ce lieu serait presque inquiétant." Un détail pour vous peut être. Ce détail trahit seulement combien tu est talentueuse. 
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