2024 - Innocente Margot
Marika
Elle est arrivée chez moi par hasard…
Mon portail était ouvert, j’attendais une livraison de propane…
Elle est entrée avec sa voiture, et m’a regardée, l’air interrogateur, sous ses lunettes…
Puis, elle est descendue et est venue vers moi…
- Mais… Vous n’êtes pas Evelyne ?
- Ben, non, je suis Marika… Et vous cherchez qui ?
- Evelyne… Heu… Durant je crois… Et son fils, Ludovic, un ado perturbé… Mais je me présente, Margot, je suis psy, envoyée par le CHU de Montpellier…
- Ah, oui, Ludo ? Ludovic Durant ?
- C’est cela oui… Oh, merci mon dieu ! J’étais perdue dans ces allées, ces chemins, ces merveilleuses villas…
- Oh, oui, Evelyne c’est derrière… Divorcée, un ado qu’elle élève seule, ou tente d’élever, il est en pleine crise ?
- Oh, elle nous a appelés… Je vais discuter avec eux, mais je suis en avance, j’ai rendez-vous dans une heure…
- J’étais directrice du service social à la mairie, puis je me suis spécialisée dans les violences faites aux femmes au niveau département, puis régional…
Je la regarde, mince, un peu perdue, et mon camion arrive, elle est en plein milieu…
Elle remonte en voiture, pour se ranger un peu mieux…
Sa jupe remonte lorsqu’elle se retourne sur son siège…
Le livreur, pressé, rentre et la bloque…
Puis il regarde à l’intérieur de la voiture pour se présenter…
Elle lui fait signe que c’est moi…
Il sourit largement, récompensé par ce qu’il vient d’apercevoir…
Il annonce 15 minutes, en bafouillant…Elle, elle me sourit en relevant les bras…
- Vous voyez, il est dit que vous prendrez un thé chez moi…
- Avec plaisir, puisque nous sommes consœurs…
- Ne vous en faites pas, je vais vous indiquer comment y aller par les chemins et votre auto sera bien gardée ici…
- Charmant, merci…
Dans le salon, elle tombe sa veste, d’un vert tendre, jupe marron, chemisier vert foncé…
Je juge un 95 B… Escarpins noirs, le tout avec une crinière rousse…
Hum !... Je ne suis pas en manque, mais les circonstances me sont flatteuses …
Une belle femme, dans les 35/40 ans, perdue dans mon jardin…
Le thé est bu assez vite, gâteaux compris, et ses joues roses me séduisent…
On parle de métier, des arcanes de l’administration, des cas sociaux, etc…
Margot s’épanche, comme si elle était en confession…
Ma décontraction et l’habitude de faire s’épancher les âmes perdues…
Puisque je continue à aider les femmes en détresse, au hasard de mes journées…
Elle n’est pas en détresse… Ses yeux souriants illuminent mon salon, et je suis de plus en plus sous son charme…
Face à moi, elle se décontracte, sa jupe remonte à mi-cuisses, en agitant ses mains, scandant ses paroles…
Elle a bien choisi son rouge à lèvres, dans le ton de ses cheveux, un plaisir de la fixer…
Le chauffeur tape à la porte et me tend le bon de livraison… Il jette un coup d’œil à l’intérieur et lui fait un signe…
Il est l’heure pour Margot, je referme le portail, puis je la conduis par les sentiers jusqu’à la maison d’Evelyne… Je la laisse seule et rentre chez moi…
Seule durant 2 heures, je prépare un cake pour un repas demain…
Margot tape à la baie vitrée du salon…
- Oh, que ça sent bon ! Vous êtes parfaite, pâtissière amateur ?
- Un peu, j’aime faire la cuisine… Même pour moi seule, c’est meilleur que les plats industriels… Alors ? Sans être indiscrète ?
- Je dois les revoir demain matin 9 heures… Un papier à récupérer…
- Restez ici cette nuit… On fait connaissance, et vous serez sur place, si personne ne vous attend chez vous…
- Non… Enfin… Oui… Mais… Vous… Je n’aime pas conduire… Et cette route pour retourner chez moi, 80 km dans la montagne… Bedarieux…
- Ah, oui !… C’est pas du plaisir…
- Oui, j’accepte… Vous êtes très gentille… Vous êtes certaine que ça ne vous dérange pas ?
- Le hasard vous a conduite chez moi… Evelyne va bien ?
- Non, justement… Son fils est dans un passage délicat, sans repère, il lui reproche sa séparation, le père rejeté, et s’en prend à elle… Ajoutez à ça un comportement agressif, elle est obligée de céder… Il la rudoie, mais surtout, va au-delà… Il ne contrôle pas ses besoins naturels d’ado… Elle se défend, mais elle est à bout de forces… Elle a peur qu’il la force… Enfin… Pratiquement, qu’il la pousse à faire des choses taboues…
- Ouh ! Oui, j’ai connu… Très difficile… J’avais réussi à détourner un ado de sa mère, par ruse… Il se baladait nu dans la maison, la provoquait, essayait de remplacer la père… Enfin tu comprends… On se tutoie, ça ne te dérange pas ?
On a combiné une soirée avec l’aide d’un de ses copains que la maman connaissait…
Je me suis mise à le charmer, en dansant, en parlant, en buvant un peu, et il a fondu… Ensuite, on a parlé…
Je l’ai raisonné, et il a compris, et le lendemain, il s’excusait auprès de sa mère…
- Tu as couché avec ?
- Oui… C’était le deal… Le détourner de la mère, pour qu’il reprenne le bon chemin…
- Tu as j… trouvé du plaisir à le faire ?
- Oui, avec délice, et ça a duré toute la nuit…
- Tu as aimé alors… Ce n’était pas un sacrifice…
- Au début si… Il était intimidé… Et c’est allé très vite… Mais quand il s’est réveillé en pleine nuit et qu’il m’a faite jouir comme un homme, alors j’ai craqué aussi…
- Il était bien membré ?
- Un étalon !... Toutes les deux heures ! 19 ans ! Je lui ai tout fait, il était aux anges !
- Je ne sais pas si je pourrais le diriger… Je suis divorcée, ça me serait plus facile de me motiver, sans tromper personne, comme un jeu, entre adultes… Et puis c’est interdit par le règlement…
- Le but est qu’il arrête de se tripoter devant sa mère, sans complexe, parfois sur ses sous-vêtements, dans le tiroir de la commode… Et maintenant, il lui propose la chose… En ajoutant : « Tu le faisais à mon père ! Tu le suçais !»…
- Le mien venait se glisser dans le lit pendant la nuit… Mon amie le sentait s’agiter contre elle… Il a même glissé sa bite dans sa main en lui demandant de le branler…
Margot est rouge… Un peu l’apéritif, un peu nos propos débridés, très crus, entre professionnelles du social… Et surtout, la vision de ces sujets évoqués, au calme, avec recul, détaillés, expliqués, comme deux amies évoquant leurs souvenirs…
Quand on parle de sexe, avec un auditoire, on choisit les mots, on essaie de garder une distance avec eux… On utilise des banalités, des synonymes, des métaphores…
Mais au fur et à mesure, ou comme maintenant, avec quelqu’un de proche, si l’on veut être précises, les mots deviennent concrets, mots du vocabulaire, du langage, voire de plus en plus vulgaires, choquants, pour marquer l’esprit de l’interlocuteur…
Mais je connais le français et ses déclinaisons machistes du sexe…
Margot ne les maîtrise pas et a du mal à placer fellation, branlette, sodomie, et autres caresses…
Assises côte à côte dans mon canapé, après avoir sucé un bâtonnet de glace, on se sourit, avec les mêmes pensées érotiques, regardant nos langues essuyer nos lèvres…
On ne dit rien, mais nos têtes se rapprochent…
Nos mains se cherchent, et nos lèvres se joignent…
Un baiser scelle notre accord…
On se plait, on se comprend… Un frisson nous rapproche…
Un bisou d’amitié, sincère, rapide, étonnant…
On a envie d’aller plus loin, ne pas se perdre, et continuer sur la même voie…
Nos bouches deviennent amantes, nos langues flirtent sans complexe…
Nos salives s’échangent…
Nos mains se plaquent sur nos ventres, s’accompagnent, on ne respire plus…
On accepte, on en a envie…
Puis c’est le moment…
Nos mains s’évadent, découvrent, montent, descendent, dessinent nos courbes…
On s’agite, on respire fort…
Il fait chaud…
Ses yeux sont brillants, ils semblent quémander quelque chose…
Sa bouche glisse vers mon oreille…
- J’ai peur de tout gâcher… C’est ma première fois… Mais j’ai envie de connaître… Tu es une perle de femme… Tu me comprends… Tu m’aides… Tu me plais !
- J’ai envie de te connaitre aussi… Tu es douce, aimante, câline… La vie nous a rapprochées… Viens dans la chambre, c’est plus intime…
- Oh, oui… Ferme bien ta maison…
Face à moi, debout au pied de mon grand lit, elle se laisse faire…
Puis participe à l’effeuillage…
Nos bouches se rejoignent, nos peaux se touchent, seins contre seins, cuisses, ventre, pubis, et nos bras enserrent, nos mains décident, vont et viennent lentement, profitant de cet instant de désir latent…
Nos derniers remparts tombent à nos pieds…
Je caresse ses seins, tels que je les avais jugés…
Elle palpe les miens, douce et tendre découverte…
Puis on s’allonge…
Je ne veux pas la brusquer, nos corps se découvrent, s’enlacent, je l’invite sur moi…
Elle soupire, je l’embrasse, son pubis contre le mien, et j’ouvre mes cuisses, les glisse entre les siennes, et nos vulves se rencontrent, pleines de désir, attisées par nos ondulations, elles entrent en communion, se délectent de l’autre, mélange de saveurs de femmes…
On se frotte jusqu’à la jouissance qui survient d’un seul coup…
Oui, on fait l’amour lesbien, oui, elle aime ces caresses…
Et commence à feuler lorsque mes doigts ajoutent un désir plus ciblé…
Elle écarte ses cuisses, je bois son nectar…
Elle veut partager, se propose en 69…
Le tableau est magique, c’est un sons et lumières, on délire, on tente, on ose, elle découvre, elle gémit la première…
Elle coule sa jouissance, vient déverser la mienne…
On suce, on lèche, on se tourne, se retourne…
Elle tremble, passe les étapes et jouit pleinement, emportée par mes doigts, par mes baisers, ses tétons dressés, s’offrant à mes lèvres…
Je ne résiste pas à sa vengeance… Sa langue est une plume qui s’insinue partout, ses doigts subliment ce partage, vont puiser nos orgasmes, les génèrent, les explosent…
Je fais le tour de son corps, elle fait la découverte de mes zones sensuelles…
On plonge dans le final, cherche mon point G, je trouve alors le sien, et c’est un festival de chattes en chaleur, jusqu’à épuisement…
Margot n’est plus unique, ce sont des Margot vengeresses, infernales, épuisantes, qui me portent à l’extase, en attendant la sienne…
Elle rugit quand l’orgasme la submerge, j’ai osé la caresse finale, intime et machiste…
Elle ne dit rien, s’envole, tremble, délire…
- Oui, fais-le moi… Les deux à la fois, c’était mon fantasme… Je t’aime déjà !... Je découvre un nouveau monde… Tendresse, amour, respect, femme…
Margot
Quelle journée !... Il pleut, mon GPS fait n’importe quoi, et je ne connais pas cette ville…
On m’a dit St Clair… Je monte et me perds dans les méandres des chemins, récents, que mon système de guidage ne connait pas…
A force de tourner… Je pense à ce dossier que je dois traiter…
Je cherche une mère et son fils ado, perturbé… Elle n’en peux plus… Divorcée depuis peu, elle a du mal à le canaliser, et hier il a dépassé les bornes. Elle l’a tancé avec force, et il a eu peur… Enfin, peur…
Elle a appelé un numéro vert… Il croit que c’est la police… Pourtant il l’aime… Si elle voulait bien, il pourrait remplacer son père… Il voit combien elle est mal depuis le divorce. Trompée… Bof… Mais il a demandé pardon, il était là… Elle l’a jeté ! Folle de haine…
Le dossier ne mentionne que l’essentiel, des tentatives d’attouchements…
Tiens, un portail ouvert, ils doivent m’attendre… Rue des Oliviers… Je crois que…
Ah, non, c’est qui ? Je descends, je me présente, Marika ? Ah, bon… C’est pas madame Durant… Mince !…
Oh, un camion… Je gène… Bon j’avance…
Mes cuisses se découvrent pendant ma manœuvre, tant pis… J’ai vu son sourire… Et l’autre, le livreur, qui en profite… Je lui montre la propriétaire du doigts… Mais non, c’est là-bas, la dame…
Un thé ?
Ah, elle faisait pratiquement le même métier… A la retraite ? C’est pas possible… Elle est jeune… Belle…
Sa maison est superbe, coquette, féminine…
On parle de ce jeune garçon perturbé avec sa mère…
Je raconte comme je le ressens, par le dossier…
J’ai parlé à Evelyne au téléphone…
Elle m’a avoué les débordements sexuels de son fils…
Elle a peur que cela aille au-delà de regards, de gestes déplacés, et prenne rapidement une direction toute autre.
Elle ne se sent pas la force de lutter… Il est bien plus fort qu’elle et il pourrait la contraindre à des relations i*****ueuses…
Il a essayé, en tous cas menacé… Une fois, dans la salle de bains…
Et tout ce qu’il se permet…
Comme la rejoindre la nuit dans son lit…
Enfin… C’est mon job ! Un dossier à traiter… Un dossier comme les autres, où il faut faire preuve de beaucoup de tact, de patience, voire une approche plus sensuelle, pour retourner ce jeune éphèbe…
Marika a réponse à tout, calme, elle a eu un cas similaire…
Mon dieu, elle a couché avec le garçon, pour qu’il se libère d’un côté, puis se désintéresse de la maman…
Elle a dévoyé un jeune ado de 19 ans ! Le fils de sa voisine… Et en plus elle a joui !
Je suis en manque, moi aussi… Presque 6 mois de séparation, aucun autre homme…
Résister à ces mots, à nos descriptions, je me contrôle, mais je sens son regard, et le cherche parfois… Elle me rassure, elle a vécu ce cas… Elle a gagné, mais à quel prix !
Et puis c’est interdit par le règlement…
Elle se décrit, se raconte… Je les imagine, je…
Quelle est belle… Je me sens bien…
J’affronte mes peurs… Le dossier est vite rempli…
Ils sont d’accord pour demain, pour me rendre un protocole, co-signé…
Un acte volontaire et gratuit…
Je l’ai regardé droit dans les yeux :
« Avoir un tel manque de respect envers ta maman, fait de toi un criminel en puissance ! »
J’ai vu un brin de peur dans ses yeux…
« En prison, les autres criminels ne sont pas tendres avec les gens comme toi, les profiteurs, les violeurs… »
Il est devenu pensif, recroquevillé sur lui-même, penaud, les yeux humides…
Marika m’invite à rester là ce soir, dormir chez elle… Elle a flashé ?
Je ne suis pas lesbienne… Quelques frottis-frottas pendant l’*********…
Elle l’a fait ! Coucher avec un jeune, comme le fils d’Evelyne, plein de saveur, d’énergie, de verdeur… Un feu d’artifice, elle m’a confié… C’est vrai qu’ils ont la réputation de se précipiter…
D’aller bien trop vite, de brûler les étapes pour aller à l’essentiel, leur plaisir !
Il faut les cadrer, les guider, les séduire en femme, en cougar…
Ludo me lançait des rayons verts ! Je me sentais transpercée, mais j’ai tenu…
Je suis stupéfaite quand je regarde sa langue lécher ses lèvres…
Mon dieu, je suis en train de tomber entre ses griffes…
Un baiser…
Un effleurement de nos bouches, tout en douceur, en pureté…
Mon ventre se tort, j’ai envie de sexe, tant pis si c’est une femme je jouirai quand même…
Je lui ouvre mes lèvres et prend les siennes…
C’est trop tard pour revenir en arrière et mon ventre se liquéfie de désir…
La chambre…
Entièrement dévêtues toutes les deux… Effeuillées délicatement, sensuellement…
Pas de faux-semblants… On s’embrasse goulument, on se caresse…
On continue, j’aime, je jouis, je lui rends les mêmes câlineries, j’ose, je la suis…
Mon plaisir est intense, je coule, écartelée pour elle, la vulve en émoi…
Elle boit à ma fontaine, et je découvre un autre nectar que le mien…
Sa vulve est rosée, ses grandes lèvres ressemblent à deux ailes de papillon...
Je détaille son sillon, ses méats, un vrai cours d’anatomie…
Elle me pénètre, je vole, je gémis, le doigt va et vient… Je jouis…
Après pleins de chaleurs, et d’échanges, nos sexes emboités, animés de soubresauts intenses, un 69 délicieux, presque comme avec mon ex, je délire, son doigt vient titiller ma cité interdite…
Peu de mes amants ont eu le loisir d’y goûter…
C’est dément ce qu’elle déclenche en moi, avec ses deux mains et ses dix doigts !
Elle ouvre de nouvelles portes, de nouvelles sensations, on se caresse avec passion, explosant nos orgasmes lesbiens…
A mon tour…
Un feu d’artifice, un délire, je m’endors repue, alanguie, heureuse, dans ses bras, comme avec un amant…
Je l’ai léchée comme une glace, sans parole, juste elle, nue, offerte, obéissante… Un délice…
L’odeur du café vient me sortir de mon rêve, je prends une douche, elle est en peignoir, il est l’heure…
Confiture, biscuits, regards, regrets de se séparer…
Je ne sais que dire… Pour moi c’est irréel…
Je viens de faire l’amour avec une femme…
Ce matin, je n’ai pas osé la toucher, ni la regarder dans les yeux…
Je marche dans le sentier, vers Evelyne et Ludo…
Le protocole est signé devant moi…
- Tu as compris ce que ta maman te reproche ? Ce qui est indécent au sein d’une famille ? Tabou ? Immoral ?
- Oui, madame… Mais, c’est automatique… Comme l’envie de fumer…
- Se contrôler fait de toi un homme. Si tu dévies, tu risques de tout détruire, ce fil qui vous lie, cet amour qu’elle te porte, bien au-delà d’un amour immoral, l’amour filial !
- Je comprends…
- Une mère est sacrée… Comme un sanctuaire… Ni élever la voix, ni la main, ni contrainte, ou même idée de la rabaisser… De penser à des actes tabous, immoraux… Personne ne te pardonnerait… Et surtout pas la justice… Et ce secret, il te suivrait toute ta vie, te rabaisserait au rang d’un animal primaire… Tu serais marqué pour la vie… A 19 ans…
Son visage fermé, ses yeux éteints, son pardon à sa maman, en pleurant, devant moi…
Evelyne s’est ouverte, elle me sourit, elle me remercie… Elle me raccompagne à la porte du jardin…
« Merci pour tout, vous êtes formidable de trouver les mots, ceux qui blessent, ceux qui font mal, ceux qui réveillent… Les miens n’avaient pas la même portée… »
« C’est mon travail, je le fais pour le bien des femmes, des mamans, des gens en panne d’amitié, d’amour, en désarroi… Au fait, Marika vous embrasse… »
« Ah oui ! Vous l’avez vue ? Une perle cette femme… »
« C’est mon amie !... »
FIN
Marika842010 – Avril 2024
Elle est arrivée chez moi par hasard…
Mon portail était ouvert, j’attendais une livraison de propane…
Elle est entrée avec sa voiture, et m’a regardée, l’air interrogateur, sous ses lunettes…
Puis, elle est descendue et est venue vers moi…
- Mais… Vous n’êtes pas Evelyne ?
- Ben, non, je suis Marika… Et vous cherchez qui ?
- Evelyne… Heu… Durant je crois… Et son fils, Ludovic, un ado perturbé… Mais je me présente, Margot, je suis psy, envoyée par le CHU de Montpellier…
- Ah, oui, Ludo ? Ludovic Durant ?
- C’est cela oui… Oh, merci mon dieu ! J’étais perdue dans ces allées, ces chemins, ces merveilleuses villas…
- Oh, oui, Evelyne c’est derrière… Divorcée, un ado qu’elle élève seule, ou tente d’élever, il est en pleine crise ?
- Oh, elle nous a appelés… Je vais discuter avec eux, mais je suis en avance, j’ai rendez-vous dans une heure…
- J’étais directrice du service social à la mairie, puis je me suis spécialisée dans les violences faites aux femmes au niveau département, puis régional…
Je la regarde, mince, un peu perdue, et mon camion arrive, elle est en plein milieu…
Elle remonte en voiture, pour se ranger un peu mieux…
Sa jupe remonte lorsqu’elle se retourne sur son siège…
Le livreur, pressé, rentre et la bloque…
Puis il regarde à l’intérieur de la voiture pour se présenter…
Elle lui fait signe que c’est moi…
Il sourit largement, récompensé par ce qu’il vient d’apercevoir…
Il annonce 15 minutes, en bafouillant…Elle, elle me sourit en relevant les bras…
- Vous voyez, il est dit que vous prendrez un thé chez moi…
- Avec plaisir, puisque nous sommes consœurs…
- Ne vous en faites pas, je vais vous indiquer comment y aller par les chemins et votre auto sera bien gardée ici…
- Charmant, merci…
Dans le salon, elle tombe sa veste, d’un vert tendre, jupe marron, chemisier vert foncé…
Je juge un 95 B… Escarpins noirs, le tout avec une crinière rousse…
Hum !... Je ne suis pas en manque, mais les circonstances me sont flatteuses …
Une belle femme, dans les 35/40 ans, perdue dans mon jardin…
Le thé est bu assez vite, gâteaux compris, et ses joues roses me séduisent…
On parle de métier, des arcanes de l’administration, des cas sociaux, etc…
Margot s’épanche, comme si elle était en confession…
Ma décontraction et l’habitude de faire s’épancher les âmes perdues…
Puisque je continue à aider les femmes en détresse, au hasard de mes journées…
Elle n’est pas en détresse… Ses yeux souriants illuminent mon salon, et je suis de plus en plus sous son charme…
Face à moi, elle se décontracte, sa jupe remonte à mi-cuisses, en agitant ses mains, scandant ses paroles…
Elle a bien choisi son rouge à lèvres, dans le ton de ses cheveux, un plaisir de la fixer…
Le chauffeur tape à la porte et me tend le bon de livraison… Il jette un coup d’œil à l’intérieur et lui fait un signe…
Il est l’heure pour Margot, je referme le portail, puis je la conduis par les sentiers jusqu’à la maison d’Evelyne… Je la laisse seule et rentre chez moi…
Seule durant 2 heures, je prépare un cake pour un repas demain…
Margot tape à la baie vitrée du salon…
- Oh, que ça sent bon ! Vous êtes parfaite, pâtissière amateur ?
- Un peu, j’aime faire la cuisine… Même pour moi seule, c’est meilleur que les plats industriels… Alors ? Sans être indiscrète ?
- Je dois les revoir demain matin 9 heures… Un papier à récupérer…
- Restez ici cette nuit… On fait connaissance, et vous serez sur place, si personne ne vous attend chez vous…
- Non… Enfin… Oui… Mais… Vous… Je n’aime pas conduire… Et cette route pour retourner chez moi, 80 km dans la montagne… Bedarieux…
- Ah, oui !… C’est pas du plaisir…
- Oui, j’accepte… Vous êtes très gentille… Vous êtes certaine que ça ne vous dérange pas ?
- Le hasard vous a conduite chez moi… Evelyne va bien ?
- Non, justement… Son fils est dans un passage délicat, sans repère, il lui reproche sa séparation, le père rejeté, et s’en prend à elle… Ajoutez à ça un comportement agressif, elle est obligée de céder… Il la rudoie, mais surtout, va au-delà… Il ne contrôle pas ses besoins naturels d’ado… Elle se défend, mais elle est à bout de forces… Elle a peur qu’il la force… Enfin… Pratiquement, qu’il la pousse à faire des choses taboues…
- Ouh ! Oui, j’ai connu… Très difficile… J’avais réussi à détourner un ado de sa mère, par ruse… Il se baladait nu dans la maison, la provoquait, essayait de remplacer la père… Enfin tu comprends… On se tutoie, ça ne te dérange pas ?
On a combiné une soirée avec l’aide d’un de ses copains que la maman connaissait…
Je me suis mise à le charmer, en dansant, en parlant, en buvant un peu, et il a fondu… Ensuite, on a parlé…
Je l’ai raisonné, et il a compris, et le lendemain, il s’excusait auprès de sa mère…
- Tu as couché avec ?
- Oui… C’était le deal… Le détourner de la mère, pour qu’il reprenne le bon chemin…
- Tu as j… trouvé du plaisir à le faire ?
- Oui, avec délice, et ça a duré toute la nuit…
- Tu as aimé alors… Ce n’était pas un sacrifice…
- Au début si… Il était intimidé… Et c’est allé très vite… Mais quand il s’est réveillé en pleine nuit et qu’il m’a faite jouir comme un homme, alors j’ai craqué aussi…
- Il était bien membré ?
- Un étalon !... Toutes les deux heures ! 19 ans ! Je lui ai tout fait, il était aux anges !
- Je ne sais pas si je pourrais le diriger… Je suis divorcée, ça me serait plus facile de me motiver, sans tromper personne, comme un jeu, entre adultes… Et puis c’est interdit par le règlement…
- Le but est qu’il arrête de se tripoter devant sa mère, sans complexe, parfois sur ses sous-vêtements, dans le tiroir de la commode… Et maintenant, il lui propose la chose… En ajoutant : « Tu le faisais à mon père ! Tu le suçais !»…
- Le mien venait se glisser dans le lit pendant la nuit… Mon amie le sentait s’agiter contre elle… Il a même glissé sa bite dans sa main en lui demandant de le branler…
Margot est rouge… Un peu l’apéritif, un peu nos propos débridés, très crus, entre professionnelles du social… Et surtout, la vision de ces sujets évoqués, au calme, avec recul, détaillés, expliqués, comme deux amies évoquant leurs souvenirs…
Quand on parle de sexe, avec un auditoire, on choisit les mots, on essaie de garder une distance avec eux… On utilise des banalités, des synonymes, des métaphores…
Mais au fur et à mesure, ou comme maintenant, avec quelqu’un de proche, si l’on veut être précises, les mots deviennent concrets, mots du vocabulaire, du langage, voire de plus en plus vulgaires, choquants, pour marquer l’esprit de l’interlocuteur…
Mais je connais le français et ses déclinaisons machistes du sexe…
Margot ne les maîtrise pas et a du mal à placer fellation, branlette, sodomie, et autres caresses…
Assises côte à côte dans mon canapé, après avoir sucé un bâtonnet de glace, on se sourit, avec les mêmes pensées érotiques, regardant nos langues essuyer nos lèvres…
On ne dit rien, mais nos têtes se rapprochent…
Nos mains se cherchent, et nos lèvres se joignent…
Un baiser scelle notre accord…
On se plait, on se comprend… Un frisson nous rapproche…
Un bisou d’amitié, sincère, rapide, étonnant…
On a envie d’aller plus loin, ne pas se perdre, et continuer sur la même voie…
Nos bouches deviennent amantes, nos langues flirtent sans complexe…
Nos salives s’échangent…
Nos mains se plaquent sur nos ventres, s’accompagnent, on ne respire plus…
On accepte, on en a envie…
Puis c’est le moment…
Nos mains s’évadent, découvrent, montent, descendent, dessinent nos courbes…
On s’agite, on respire fort…
Il fait chaud…
Ses yeux sont brillants, ils semblent quémander quelque chose…
Sa bouche glisse vers mon oreille…
- J’ai peur de tout gâcher… C’est ma première fois… Mais j’ai envie de connaître… Tu es une perle de femme… Tu me comprends… Tu m’aides… Tu me plais !
- J’ai envie de te connaitre aussi… Tu es douce, aimante, câline… La vie nous a rapprochées… Viens dans la chambre, c’est plus intime…
- Oh, oui… Ferme bien ta maison…
Face à moi, debout au pied de mon grand lit, elle se laisse faire…
Puis participe à l’effeuillage…
Nos bouches se rejoignent, nos peaux se touchent, seins contre seins, cuisses, ventre, pubis, et nos bras enserrent, nos mains décident, vont et viennent lentement, profitant de cet instant de désir latent…
Nos derniers remparts tombent à nos pieds…
Je caresse ses seins, tels que je les avais jugés…
Elle palpe les miens, douce et tendre découverte…
Puis on s’allonge…
Je ne veux pas la brusquer, nos corps se découvrent, s’enlacent, je l’invite sur moi…
Elle soupire, je l’embrasse, son pubis contre le mien, et j’ouvre mes cuisses, les glisse entre les siennes, et nos vulves se rencontrent, pleines de désir, attisées par nos ondulations, elles entrent en communion, se délectent de l’autre, mélange de saveurs de femmes…
On se frotte jusqu’à la jouissance qui survient d’un seul coup…
Oui, on fait l’amour lesbien, oui, elle aime ces caresses…
Et commence à feuler lorsque mes doigts ajoutent un désir plus ciblé…
Elle écarte ses cuisses, je bois son nectar…
Elle veut partager, se propose en 69…
Le tableau est magique, c’est un sons et lumières, on délire, on tente, on ose, elle découvre, elle gémit la première…
Elle coule sa jouissance, vient déverser la mienne…
On suce, on lèche, on se tourne, se retourne…
Elle tremble, passe les étapes et jouit pleinement, emportée par mes doigts, par mes baisers, ses tétons dressés, s’offrant à mes lèvres…
Je ne résiste pas à sa vengeance… Sa langue est une plume qui s’insinue partout, ses doigts subliment ce partage, vont puiser nos orgasmes, les génèrent, les explosent…
Je fais le tour de son corps, elle fait la découverte de mes zones sensuelles…
On plonge dans le final, cherche mon point G, je trouve alors le sien, et c’est un festival de chattes en chaleur, jusqu’à épuisement…
Margot n’est plus unique, ce sont des Margot vengeresses, infernales, épuisantes, qui me portent à l’extase, en attendant la sienne…
Elle rugit quand l’orgasme la submerge, j’ai osé la caresse finale, intime et machiste…
Elle ne dit rien, s’envole, tremble, délire…
- Oui, fais-le moi… Les deux à la fois, c’était mon fantasme… Je t’aime déjà !... Je découvre un nouveau monde… Tendresse, amour, respect, femme…
Margot
Quelle journée !... Il pleut, mon GPS fait n’importe quoi, et je ne connais pas cette ville…
On m’a dit St Clair… Je monte et me perds dans les méandres des chemins, récents, que mon système de guidage ne connait pas…
A force de tourner… Je pense à ce dossier que je dois traiter…
Je cherche une mère et son fils ado, perturbé… Elle n’en peux plus… Divorcée depuis peu, elle a du mal à le canaliser, et hier il a dépassé les bornes. Elle l’a tancé avec force, et il a eu peur… Enfin, peur…
Elle a appelé un numéro vert… Il croit que c’est la police… Pourtant il l’aime… Si elle voulait bien, il pourrait remplacer son père… Il voit combien elle est mal depuis le divorce. Trompée… Bof… Mais il a demandé pardon, il était là… Elle l’a jeté ! Folle de haine…
Le dossier ne mentionne que l’essentiel, des tentatives d’attouchements…
Tiens, un portail ouvert, ils doivent m’attendre… Rue des Oliviers… Je crois que…
Ah, non, c’est qui ? Je descends, je me présente, Marika ? Ah, bon… C’est pas madame Durant… Mince !…
Oh, un camion… Je gène… Bon j’avance…
Mes cuisses se découvrent pendant ma manœuvre, tant pis… J’ai vu son sourire… Et l’autre, le livreur, qui en profite… Je lui montre la propriétaire du doigts… Mais non, c’est là-bas, la dame…
Un thé ?
Ah, elle faisait pratiquement le même métier… A la retraite ? C’est pas possible… Elle est jeune… Belle…
Sa maison est superbe, coquette, féminine…
On parle de ce jeune garçon perturbé avec sa mère…
Je raconte comme je le ressens, par le dossier…
J’ai parlé à Evelyne au téléphone…
Elle m’a avoué les débordements sexuels de son fils…
Elle a peur que cela aille au-delà de regards, de gestes déplacés, et prenne rapidement une direction toute autre.
Elle ne se sent pas la force de lutter… Il est bien plus fort qu’elle et il pourrait la contraindre à des relations i*****ueuses…
Il a essayé, en tous cas menacé… Une fois, dans la salle de bains…
Et tout ce qu’il se permet…
Comme la rejoindre la nuit dans son lit…
Enfin… C’est mon job ! Un dossier à traiter… Un dossier comme les autres, où il faut faire preuve de beaucoup de tact, de patience, voire une approche plus sensuelle, pour retourner ce jeune éphèbe…
Marika a réponse à tout, calme, elle a eu un cas similaire…
Mon dieu, elle a couché avec le garçon, pour qu’il se libère d’un côté, puis se désintéresse de la maman…
Elle a dévoyé un jeune ado de 19 ans ! Le fils de sa voisine… Et en plus elle a joui !
Je suis en manque, moi aussi… Presque 6 mois de séparation, aucun autre homme…
Résister à ces mots, à nos descriptions, je me contrôle, mais je sens son regard, et le cherche parfois… Elle me rassure, elle a vécu ce cas… Elle a gagné, mais à quel prix !
Et puis c’est interdit par le règlement…
Elle se décrit, se raconte… Je les imagine, je…
Quelle est belle… Je me sens bien…
J’affronte mes peurs… Le dossier est vite rempli…
Ils sont d’accord pour demain, pour me rendre un protocole, co-signé…
Un acte volontaire et gratuit…
Je l’ai regardé droit dans les yeux :
« Avoir un tel manque de respect envers ta maman, fait de toi un criminel en puissance ! »
J’ai vu un brin de peur dans ses yeux…
« En prison, les autres criminels ne sont pas tendres avec les gens comme toi, les profiteurs, les violeurs… »
Il est devenu pensif, recroquevillé sur lui-même, penaud, les yeux humides…
Marika m’invite à rester là ce soir, dormir chez elle… Elle a flashé ?
Je ne suis pas lesbienne… Quelques frottis-frottas pendant l’*********…
Elle l’a fait ! Coucher avec un jeune, comme le fils d’Evelyne, plein de saveur, d’énergie, de verdeur… Un feu d’artifice, elle m’a confié… C’est vrai qu’ils ont la réputation de se précipiter…
D’aller bien trop vite, de brûler les étapes pour aller à l’essentiel, leur plaisir !
Il faut les cadrer, les guider, les séduire en femme, en cougar…
Ludo me lançait des rayons verts ! Je me sentais transpercée, mais j’ai tenu…
Je suis stupéfaite quand je regarde sa langue lécher ses lèvres…
Mon dieu, je suis en train de tomber entre ses griffes…
Un baiser…
Un effleurement de nos bouches, tout en douceur, en pureté…
Mon ventre se tort, j’ai envie de sexe, tant pis si c’est une femme je jouirai quand même…
Je lui ouvre mes lèvres et prend les siennes…
C’est trop tard pour revenir en arrière et mon ventre se liquéfie de désir…
La chambre…
Entièrement dévêtues toutes les deux… Effeuillées délicatement, sensuellement…
Pas de faux-semblants… On s’embrasse goulument, on se caresse…
On continue, j’aime, je jouis, je lui rends les mêmes câlineries, j’ose, je la suis…
Mon plaisir est intense, je coule, écartelée pour elle, la vulve en émoi…
Elle boit à ma fontaine, et je découvre un autre nectar que le mien…
Sa vulve est rosée, ses grandes lèvres ressemblent à deux ailes de papillon...
Je détaille son sillon, ses méats, un vrai cours d’anatomie…
Elle me pénètre, je vole, je gémis, le doigt va et vient… Je jouis…
Après pleins de chaleurs, et d’échanges, nos sexes emboités, animés de soubresauts intenses, un 69 délicieux, presque comme avec mon ex, je délire, son doigt vient titiller ma cité interdite…
Peu de mes amants ont eu le loisir d’y goûter…
C’est dément ce qu’elle déclenche en moi, avec ses deux mains et ses dix doigts !
Elle ouvre de nouvelles portes, de nouvelles sensations, on se caresse avec passion, explosant nos orgasmes lesbiens…
A mon tour…
Un feu d’artifice, un délire, je m’endors repue, alanguie, heureuse, dans ses bras, comme avec un amant…
Je l’ai léchée comme une glace, sans parole, juste elle, nue, offerte, obéissante… Un délice…
L’odeur du café vient me sortir de mon rêve, je prends une douche, elle est en peignoir, il est l’heure…
Confiture, biscuits, regards, regrets de se séparer…
Je ne sais que dire… Pour moi c’est irréel…
Je viens de faire l’amour avec une femme…
Ce matin, je n’ai pas osé la toucher, ni la regarder dans les yeux…
Je marche dans le sentier, vers Evelyne et Ludo…
Le protocole est signé devant moi…
- Tu as compris ce que ta maman te reproche ? Ce qui est indécent au sein d’une famille ? Tabou ? Immoral ?
- Oui, madame… Mais, c’est automatique… Comme l’envie de fumer…
- Se contrôler fait de toi un homme. Si tu dévies, tu risques de tout détruire, ce fil qui vous lie, cet amour qu’elle te porte, bien au-delà d’un amour immoral, l’amour filial !
- Je comprends…
- Une mère est sacrée… Comme un sanctuaire… Ni élever la voix, ni la main, ni contrainte, ou même idée de la rabaisser… De penser à des actes tabous, immoraux… Personne ne te pardonnerait… Et surtout pas la justice… Et ce secret, il te suivrait toute ta vie, te rabaisserait au rang d’un animal primaire… Tu serais marqué pour la vie… A 19 ans…
Son visage fermé, ses yeux éteints, son pardon à sa maman, en pleurant, devant moi…
Evelyne s’est ouverte, elle me sourit, elle me remercie… Elle me raccompagne à la porte du jardin…
« Merci pour tout, vous êtes formidable de trouver les mots, ceux qui blessent, ceux qui font mal, ceux qui réveillent… Les miens n’avaient pas la même portée… »
« C’est mon travail, je le fais pour le bien des femmes, des mamans, des gens en panne d’amitié, d’amour, en désarroi… Au fait, Marika vous embrasse… »
« Ah oui ! Vous l’avez vue ? Une perle cette femme… »
« C’est mon amie !... »
FIN
Marika842010 – Avril 2024
6 months ago