MES PREMIÈRES FOIS (2): AVEC UN GARÇON
Mars 2018, un vendredi vers 13 heures .
Ma classe de terminale est au bord de l'implosion après deux séances consécutives d'anglais particulièrement éprouvantes. Fort heureusement, ce sont les deux dernières de la semaine ! Le professeur, imperturbable, s'obstine à pérorer et à nous abrutir d’informations totalement obsolètes concernant les États-Unis, dans une langue mâtinée d’un accent bien français. Au dessus de sa tête, la grande aiguille de la pendule avance lentement, lentement… vers la sonnerie de la délivrance.
Enfin, le son strident retentit. Il est immédiatement suivi du brouhaha de 35 chaises déplacées d'un coup par 35 élèves impertinents qui s'exclament en chœur, d'une voix goguenarde : « Thank you sir ! Enjoy your meal ! »
Alors que quelques affamés se précipitent vers la sortie, je range tranquillement mes affaires en bavardant avec ma voisine. C'est à ce moment que je suis interpellée par un garçon hilare :
- Surprise, Anna ! Je crois que tu es attendue par une revenante…
Intriguée, je quitte la salle puis je découvre, stupéfaite, mon amie Lisbeth entourée de quelques filles dans le couloir. Mais dès cet instant, il est évident qu'elle n'a d'yeux que pour moi.
Ainsi, après neuf mois de séparation, je retrouve celle qui m'a initiée à l'amour entre filles et sans doute à l'amour tout court. A son départ, son séjour aux États-Unis ne devait durer selon elle que quelques semaines, pourtant il s'est prolongé indéfiniment à mes yeux. Elle a voulu s'émanciper de ses parents, explorer les vastes horizons américains, trouver sa propre voie à travers de multiples expériences, rencontres et aventures. J’ai maintenant face à moi une vraie adulte, qui a fait artistiquement couper sa chevelure blonde et a quitté ses vêtements bohèmes pour adopter une tenue très ajustée, soulignant la féminité troublante de sa silhouette pourtant longiligne. Son visage, naguère dépourvu de maquillage, est maintenant discrètement apprêté et encore plus séduisant.
Hésitante, je m'approche, consciente que les effusions ne sont plus de mise entre nous. D'ailleurs, Lisbeth se contente de me prendre affectueusement les mains tout en me fixant intensément de ses yeux clairs. Ce simple contact, cette chaleur qui se diffuse de l'une à l'autre me replonge au temps de notre intimité, où tous nos sens s'accordaient si bien pour explorer nos plus secrets désirs .
- C'est incroyable, me dit-elle, tu n'as pas du tout changé.
Pourtant, si elle savait…
Assez rapidement après son départ, je n'ai pas su respecter le vœu naïf de me conserver pure de tout fantasme et de toute expérience sensuelle, rien que pour elle. Mais j'avoue que j'étais en manque, frustrée de nos fréquents rendez-vous érotiques… Dès que je me retrouvais seule le soir dans mon lit, je cherchais à combler son absence en mimant les caresses qu'elle aurait pu me prodiguer. Comme elle le faisait avec deux de ses doigts, je glissais les miens dans ma bouche et les suçais ou les léchais longuement. Puis, avec cette salive, j'humectais la pointe de mes seins qui gonflaient et durcissaient à ce contact. Je les titillais ou les pinçais un long moment. Pendant ce temps, mon bas-ventre, sans que j'aie besoin de le stimuler, m'envoyait des signaux d'une tension sexuelle qui d'abord me troublait puis me submergeait. Les plis de mon sexe étaient progressivement gagnés par une moiteur trahissant mon envie de m'ouvrir à des attouchements voluptueux. Et soudain, comme hantée par des visions lascives, je m'abandonnais sans retenue à une quête forcenée d’orgasmes successifs qui me laissaient béante et épuisée.
Mais, au fil des semaines, même cet auto-érotisme ne parvenait plus à me satisfaire totalement. Je sentais qu'il me fallait d'autres stimulations, plus puissantes. C'est ainsi qu'à la fin d'une soirée d'anniversaire, alors que les autres invités étaient partis, j'ai commis ma première vraie infidélité à Lisbeth… Oubliant ma timidité habituelle, je me suis littéralement offerte comme cadeau à la fille qui m'avait invitée. C'était la déléguée de ma classe de terminale, une rousse très expansive et conviviale, avec laquelle je me sentais en confiance. Après un moment de surprise, celle-ci m'a presque arraché mes vêtements et s'est elle-même entièrement dénudée. Puis elle s'est positionnée en ciseaux pour frotter furieusement son vagin au mien. Chez elle, il n'y avait aucune recherche de tendresse mais une pulsion la poussant à se satisfaire au plus vite et le plus intensément possible. Elle était un peu éméchée et ne fixait aucune limite à la vivacité de certains de ses gestes ou à la crudité de ses paroles. Mais, dans mon propre état de manque et de frustration dû à l'absence de Lisbeth, j'acceptais tout d'elle, d'autant que c'est bien moi qui l'avais d'abord sollicitée. Après nos ébats fiévreux, au moment où je la quittais pour rentrer chez moi, elle m'a dit d'un air ironique :
- Franchement, Anna, tu m'as étonnée. Je ne pensais pas que tu pouvais être une petite pute aussi docile… Rassure-toi, ce sera notre secret, ce qui nous permettra sans doute de renouveler l'expérience !
Pour moi, la leçon était claire. Il me fallait mieux canaliser mes pulsions et mieux choisir mes partenaires si je ne voulais pas prendre le risque qu'une telle réputation se répande.
Je retournais donc à mes plaisirs solitaires, cette fois agrémentés de stimulations audiovisuelles. En effet, un peu par hasard, en regardant sur internet s'il n'y avait pas de témoignages de filles dans ma situation, j'étais tombée sur une très belle vidéo qui, dans une douce ambiance nocturne, mettait en scène une jeune femme se donnant du plaisir tout en étant fascinée par un écran de diffusant une séquence pornographique (https://xhamster.com/videos/she-masturbates-while-watching-porn-3183030 ). J’ai décidé alors de trouver le site d'origine du film : il s'agissait de xhamster, une véritable caverne d'Ali Baba m’ouvrant la voie vers une sorte d'initiation sexuelle sans limites et me permettant peu à peu de prendre conscience de mon goût prononcé pour le voyeurisme.
Cette période quelque peu frénétique, amplifiée par l'absence prolongée de Lisbeth, a atteint son sommet il y a tout juste un mois, lorsque, Juliette, mon autre amie chère, m'a invitée dans un sexshop à l'occasion de mon dix-huitième anniversaire (cf. récit n°5 ). Cet événement mémorable m'a permis d'acquérir une forme de maturité sexuelle, me donnant une plus claire vision de mes appétits charnels, qui n'atteignent pleinement leur plénitude que lorsqu'ils sont associés à un sentiment sincère.
Et ce sont bien mes sentiments qui sont en tumulte alors que je quitte mon lycée en compagnie d’une Lisbeth silencieuse et que je me remémore ces épisodes troublants ayant marqué son absence. Enfermées dans ce mutisme, nous marchons côte à côte dans la rue. Mon amie, la première, prend la parole :
- Tu m'en veux beaucoup pour notre longue séparation, n'est-ce pas ? C'est que j'avais besoin de…
- Oh, tu n'as pas à te justifier ! Mon affection pour toi ne signifie pas que tu es ma propriété !
- Pourtant j'ai l'impression que je t'ai déçue et que je n'ai pas fini de te décevoir… Car je dois maintenant t'avouer que je vis… avec un garçon.
Je m'arrête stupéfaite et atterrée. Pourtant, je cherche à me contrôler du mieux que je peux : je ne veux pas craquer devant elle.
-I l est venu ici, avec toi ?
- Moi, je ne suis arrivée qu’hier ; mais lui est là depuis un mois. Il voulait choisir et installer notre appartement.
- Et tu lui as dit, pour nous deux ?
- Oui, dès le début, quand j'ai commencé à le fréquenter à Los-Angeles. Comme moi, c'est un fils d'expatriés. Il travaille dans l'informatique de pointe, et il a trouvé un nouvel employeur qui le paie particulièrement bien ici, à Paris. À cette occasion, il m'a dit qu'il souhaitait te connaitre.
- Humm, trop généreux !
J'ai soudain honte de cette réponse caustique en voyant les yeux rougis de mon amie et son visage baigné de larmes. Elle s'exclame :
- Je t'en supplie, viens avec moi pour le rencontrer. On habite tout près d'ici…
Comment résister ? Elle me prend par la main et m'entraine dans une course folle à travers les rues parisiennes. Toutes deux, nous pleurons et nous rions à la fois, sous le regard stupéfait des passants que nous croisons. Elle s'arrête soudain devant la porte monumentale d'un immeuble haussmannien.
- C'est là…
Nous reprenons notre souffle et en profitons pour redonner à nos visages une meilleure apparence. Lisbeth m’observe un moment et me déclare je suis encore plus attirante qu'avant son départ. Je lui avoue en rougissant qu'au même moment, j'avais eu la même pensée. Et nous éclatons de rire. Mais ensuite mon cœur se met à battre à tout rompre alors que nous quittons l'ascenseur et que mon amie ouvre une porte du troisième étage.
L'appartement où nous pénétrons est étonnamment vaste, ancien mais meublé dans un style contemporain . Nous suspendons nos manteaux dans le vestibule car nous sommes saisies par le contraste de température avec l'extérieur. Le parquet ciré craque sous nos pas alors que Lisbeth m'entraîne dans la visite des lieux : la salle de séjour très lumineuse, la cuisine ultramoderne, deux chambres aux lits surdimensionnés et, tout au bout du couloir, un bureau aux volets clos. C'est là que je découvre un jeune homme d'environ 25 ans, portant un casque audio sur les oreilles et travaillant face à d’imposants écrans d'ordinateur, dans une atmosphère chaude et bourdonnante. Mon amie touche l'épaule de son compagnon qui sursaute en prenant conscience de notre présence. D'un signe, il nous demande quelques instants de patience, opère un certain nombre de manipulations sur son clavier, ce qui déclenche une avalanche de chiffres et de signes abscons sur ses écrans.
- C’est bon, je suis tout à vous…
Il se lève aussitôt de son fauteuil et son visage concentré se transforme très vite en une physionomie joviale et accueillante. Debout, il me paraît plutôt grand. Il porte des cheveux blonds mi-longs. Sa tenue, formée d'un T-shirt et d'un short qui valorisent sa silhouette musclée, semble directement importée des plages de la côte californienne . Ses jambes robustes et bronzées se terminent par des pieds nus chaussés de tongs en cuir délavé. Il ne lui manque que le surf… Cette pensée un peu ironique a le pouvoir de dédramatiser ce premier contact et de calmer mes nerfs presque instantanément.
- Bonjour Anna ! Lizzie a réussi à te convaincre de venir ? C'est super ! Moi, je m'appelle Lucas.
Nous quittons le bureau pour nous retrouver tous les trois dans la vaste salle de séjour.
Là, avant même d’avoir une chance de lui échapper, je me retrouve tendrement prise entre ses bras, ce qui me déroute étrangement. Certes, ce n'est pas la première fois qu’un garçon m'étreint mais, jusqu'à présent, je suis restée assez insensible à ces situations. Cette fois, la chaleur et l'odeur de son corps si différentes de celles d'une fille, la fermeté de son buste et le contact prolongé avec son bas-ventre à peine isolé par le fin tissu du short me semblent assez troublants. Comment ne pas sentir même une forme de jeu pervers dans ces circonstances où Lisbeth observe d'un air radieux son amoureux enlacer étroitement sa meilleure amie ?
Cette impression se confirme lorsqu’elle vient nous rejoindre en nous emprisonnant tous deux dans ses bras. Elle commence alors à nous assaillir de petits bisous donnés alternativement sur les joues de l'un ou de l'autre. Lorsque son compagnon tourne son visage pour lui sourire, Lisbeth lui offre un long baiser sur les lèvres. Mon visage est alors si près du leur… Sans réfléchir, je m'exclame en prenant le ton d'une fille gâtée :
- Et moi ?
Aussitôt, mon amie abandonne la bouche de Lucas pour la mienne. Ce dernier ne se rebelle pas, tout au contraire ! Il nous observe de très près avec beaucoup de plaisir, me semble-t-il.
Cependant, au bout d'un moment, il imite ma voix d'une façon comique :
- Et moi ? Et moi ?
Lisbeth s'exécute aussitôt, mais cette fois leurs deux langues se mêlent dans un baiser qui s'expose sans retenue à mes regards. Cette absence de pudeur se confirme lorsque je sens la main de mon amie se glisser entre mon corps et celui de Lucas, à hauteur du sexe de ce dernier. Cet attouchement paraît stimuler l'ardeur des deux amoureux, mais il n'est pas sans effet sur ma propre libido… Mon amie doit en avoir l'intuition car elle quitte une nouvelle fois la bouche de son compagnon pour cette fois glisser sa langue entre mes lèvres. Notre trio fonctionne à merveille : en effet, le jeune homme profite de l'occasion pour poser les siennes sur mon cou et me faire de doux suçons qui me font frissonner d'aise.
Enhardi par ma disponibilité à ces assauts conjugués, Lucas passe ensuite sa main sur mes fesses dont il explore longuement les formes, d'abord à travers l’étoffe de ma jupe, puis ayant soulevé celle-ci, en introduisant ses doigts sous le tissu très souple de ma petite culotte. Je me laisse faire en appréciant tout particulièrement ses attouchements impudiques.
Lisbeth, écarte quelques instants son visage du mien pour s'exclamer :
- Mais tu bandes fort, mon Lulu !
Puis elle s'éloigne de nous deux pour mieux nous observer.
Instinctivement, Lucas et moi relâchons notre étreinte et lui faisons face.
- C'est incroyable ! J’espérais bien qu'un jour nous nous retrouverions ainsi tous les trois… Mais Anna, tu t'es adaptée si vite ! Et tu t'es offerte à nos jeux dès la première fois !
Je me mets à rougir affreusement. La situation s'est totalement retournée : alors que jusqu’à présent Lisbeth portait la culpabilité d'avoir manqué à sa parole, d'avoir trop longtemps retardé son retour en France et de m'avoir préféré un garçon, c'est moi maintenant qui me trouve placée sur le sellette… J’apparais comme une fille facile, simplement avide de sexe et prête à céder à l'attrait de la volupté à la moindre occasion.
Heureusement, Lucas prend la parole :
- Tu m'as tellement parlé d'Anna, montré des photos d'elle, fait lire ses messages intimes qu'en la voyant pour la première fois, j'ai l'impression de déjà la connaître. Et puis, je t'avoue que j'ai souvent fantasmé sur son image et sur le moment où nous serions tous les trois réunis. Alors le désir m'a tout de suite emporté…
Nous restons silencieux quelques secondes puis Lisbeth initie une série d'actions plus surprenantes, mais aussi plus excitantes, les unes que les autres.
Elle s'approche de Lucas et baisse d'un coup sec son short, ce qui découvre un pénis long et fin qui, une fois libéré, se dresse pour former une horizontale parfaite. Elle prolonge ce spectacle qui me trouble en arrachant littéralement le t-shirt de son compagnon afin d'offrir à mon désir un corps masculin entièrement nu… Puis pour accroitre cette stimulation, elle commence une lente masturbation du sexe bien dur tout en braquant ses yeux sur les miens et en passant lascivement sa langue sur ses propres lèvres.
- Humm, je sens que tu as trop envie d'y goûter…
Étonnamment, alors que d'habitude je suis attirée par mes pareilles, cette proposition n’est pas aujourd'hui pour me déplaire, mais je me sens inhibée par ma complète inexpérience avec les hommes. Certes, j'ai déjà vu quelques garçons se montrer nus, soit dans les vestiaires du gymnase de mon lycée, soit à la piscine. Mais l'excitation ressentie à l'occasion de leurs exhibitions venait moins d'un quelconque attrait sexuel que du jeu de transgression vis-à-vis des règles de l'institution et de l'autorité des professeurs de sport. Et là, je me trouve dans une situation inédite pour moi, celle d'être vraiment troublée sexuellement par un homme.
- C'est que… Enfin, tu sais, je n'ai jamais…
- N'aie crainte, ni Lucas ni moi ne te jugerons pour cela. Approche-toi et observe-moi bien. Je vais commencer et ensuite tu pourras le faire aussi bien que moi.
Alors Lisbeth se place à genoux devant son compagnon puis recommence à le caresser tout en prenant dans sa bouche son gland. Je vois la langue qui s'enroule et joue avec l'extrémité du pénis, la salive qui enduit peu à peu une partie du membre et les bruits de succion qui ajoutent à l'excitation du moment. Lucas apprécie clairement ce qui lui arrive et me dit :
- Viens, Anna, viens vite rejoindre Lizzie pour me lécher les couilles et sucer ma queue.
Je m'approche alors et, agenouillée à mon tour, j'imite maladroitement mon amie. Puis, prenant progressivement confiance, je m'enhardis et trouve un grand plaisir à participer à cette fellation. Le jeune homme, ayant fermé les yeux, caresse nos cheveux au sommet de nos crânes respectifs. Il gémit faiblement en savourant pleinement notre connivence. Lisbeth, quant à elle, ne se contente pas de cette emprise buccale sur son compagnon, elle passe également une main sous ma jupe puis dans ma culotte en suivant la raie de mes fesses pour ensuite glisser ses doigts le long de mes lèvres vaginales. Elle a dû s'apercevoir immédiatement qu'elles étaient très moites, tant mon excitation est grande. S’écartant alors du membre de Lucas, elle dit :
- Je crois que notre invitée est toute prête à profiter de ta bite d'une façon encore plus approfondie !
Répondant à cette sollicitation, deux mains puissantes me saisissent par les épaules pour me remettre debout. Je n'ai guère le temps de réfléchir ou de ressentir le moindre stress tant les événements se déroulent sans à-coup, comme dans un rêve éveillé. Le couple coordonne ses gestes pour m'ôter mes vêtements si bien qu'en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, je me retrouve à mon tour entièrement nue, à leur merci. Je me sens tellement euphorique que je n'éprouve ni gêne ni envie de résister à ce qui m'arrive. Au fond de moi, je réalise qu'un épisode considérable de ma sexualité va se produire: un mois après mon dix-huitième anniversaire, je vais vivre ma première fois avec un garçon…
Lucas me tire maintenant vers lui afin que nos deux corps soient debout face à face, étroitement collés l'un à l’autre. Je pose mon visage dans le creux de son épaule et retrouve alors l'odeur de sa peau qui m'a déjà tellement troublée. Lui joue de ses genoux et de son bassin pour équilibrer nos tailles respectives et glisse son sexe entre mes cuisses de façon à le faire coulisser horizontalement entre les lèvres de ma vulve déjà trempée. Ce lent va-et-vient m'excite terriblement et malgré moi je sens mes jambes trembler. Je ne peux m'empêcher d'enfoncer mes ongles dans les muscles de son dos, ce qui n'arrête cependant pas le mouvement de son pénis.
Pendant ce temps, Lisbeth s'est retirée discrètement dans une chambre. Elle en revient tenant à la main une pochette d'un rose fluo. Devant moi, elle la déchire précautionneusement pour en extraire un préservatif brillant de lubrifiant. Ainsi, elle se montre encore une fois bien plus mûre car elle a su penser à m'offrir une protection, alors que moi, seulement occupée par l'excitation du moment, je n'y ai même pas réfléchi… Sur sa lancée, elle guide la suite des événements en demandant à Lucas de s'allonger sur l'épais tapis et en me proposant d’enfiler le préservatif sur le sexe de son amoureux, cette fois dressé en une verticale parfaite. Puis elle m'invite me positionner à califourchon au dessus des cuisses de son compagnon.
Satisfaite, Lisbeth s'écarte de nous et va s'installer sur un fauteuil à quelque distance de nous. Et, sans la moindre pudeur, elle relève le bas de sa robe moulante, ôte prestement son string qu'elle jette à travers la pièce et ouvre ses cuisses pour exhiber à mes regards la minette dont j'ai si souvent rêvé durant sa longue absence. Elle lèche d'un air lubrique ses doigts et se caresse lascivement puis de plus en plus énergiquement. Sa vulve d'abord humectée de sa salive s'humidifie progressivement d'une abondante dose de cyprine, ce qui traduit bien l'excitation qui habite mon amie. Bien vite, celle-ci est confirmée par ses gémissements un peu rauques qui m'avaient tant troublée lors de nos premiers ébats. J'avoue oublier quelque peu Lucas et être fascinée par cette démonstration éhontée. Mais cela va plus loin encore quand Lisbeth extrait d'un petit meuble proche de son fauteuil un sextoy reproduisant de façon très réaliste le membre viril de son amoureux.
- Regarde-moi bien maintenant…. Tu vas voir qu'avec une belle bite de mec, on peut jouer à des jeux vraiment chauds…
Empoignant la verge factice, elle se met alors à caresser son clitoris et moi, comme une élève docile, je fais de même avec celle bien réelle de Lucas. Je constate que je ne suis aucunement gênée dans mes sensations de plaisir par le préservatif, qui se révèle à la fois doux et résistant. Ensuite, Lisbeth fait glisser son gode le long de ses lèvres intimes en vue d'amorcer la pénétration. Quant à moi, je suis tellement excitée par ce spectacle que je n'ai aucune réticence à introduire le gland de Lucas dans l'ouverture de ma minette trempée.
Alors que Lisbeth enfonce son sextoy en elle et reprend ses gémissements, j'éprouve soudain une sorte de révolte irrationnelle contre moi-même. Pourquoi ne suis-je que l’imitatrice des plaisirs de mon amie? Pourquoi ai-je besoin de ses conseils pour éprouver à mon tour ce qu'elle éprouve ? Après tout, je suis bien capable de jouir à ma façon !
Mon regard quitte donc l’exhibition lubrique qui m'est proposée pour se fixer résolument sur mon partenaire masculin. Je lui déclare les yeux dans les yeux :
- C'est maintenant que je veux le faire !
Et sans attendre, je m'empale de tout mon poids sur son phallus toujours parfaitement dressé à la verticale, en cherchant à l'introduire coûte que coûte en moi. Étonnamment, cette pénétration brutale ne provoque pas la violente douleur que je craignais un peu, mais quelque chose de tout à fait déroutant. J'ai soudain la révélation d'une zone inconnue de moi-même située dans les profondeurs extrêmes de mon corps... Comme abasourdie, je reste un moment immobile puis, sortant de cette étrange torpeur, je m'engage dans une sorte chevauchée fébrile qui concentre toute mon énergie. Mon cœur bat à tout rompre, ma respiration devient haletante, je serre convulsivement les épaules de Lucas dont la peau est luisante de sueur. Je m'agite, prise d'une ivresse folle qui me pousse à rendre ce moment le plus intense possible. Lucas, tacitement, accepte de relever ce défi. Ses mains, ayant saisi mes fesses, accompagnent les mouvements de mon corps et relancent immédiatement sa cadence dès que celle-ci semble fléchir.
Sur son fauteuil, Lisbeth poursuit sa masturbation tout en devenant la spectatrice privilégiée de nos ébats. Elle nous encourage même en proférant des obscénités qui, je l'ai déjà constaté, trahissent nos niveau de frénésie sexuelle. Elle ne tarde d'ailleurs pas à jouir de façon particulièrement sonore.
Sans doute enhardi par les paroles lubriques de sa compagne, Lucas profite d'un mouvement de mes fesses pour enfoncer un de ses doigts dans mon anus. A ce contact inattendu, mon saisissement est tel que je perds absolument tout contrôle et qu’une série de convulsions me conduisent à mon tour à un violent orgasme. Alors qu'épuisée, je m'écroule sur mon partenaire, celui-ci bandant soudain l'ensemble de ses muscles et se libérant en un long soupir, me révèle qu'il partage cette extase.
Lorsque j’entrouvre mes paupières, je suis allongée seule et nue dans un grand lit inconnu. Depuis combien de temps suis-je ici, endormie ? L'obscurité de la chambre est à peine réduite par un rai de clarté qui s'insinue entre les double-rideaux mal joints. J’ai l'esprit si engourdi que j'ai besoin de quelques instants supplémentaires pour remettre mes idées en place et me remémorer, sous forme de flashes un peu discontinus, les événements pourtant tout récents que je viens de vivre :
Lisbeth me conduisant à la salle de bain et remarquant les quelques traces de sang qui maculent l'intérieur de mes cuisses.
Lisbeth, nue sous la douche avec moi, prenant prétexte de me laver pour longuement me caresser les seins et pour se réapproprier de ses doigts avides mes orifices les plus intimes.
Lisbeth prévenant par téléphone mes parents que je resterai chez elle tout le week-end.
Lisbeth, enfin, m'aidant à me coucher dans ce lit, et m’observant tendrement alors que je sombre dans le sommeil, épuisée physiquement et émotionnellement par ma première expérience sexuelle avec un garçon.
Ces pensées, encore assez confuses, sont soudain interrompues par des éclats de rire et de voix.
- Non, ce n'est pas possible mon Lulu, tu es vraiment insatiable !
- Humm, Lizzie, c'est vrai, je bande à mort.… J'ai trop envie de ton corps !
- Mais, rappelle-toi : après avoir contenté notre invitée, tu m'as déjà prise non pas une mais deux fois de suite. Ça a été tellement chaud que j'en suis encore toute étourdie.
- Allons, viens une dernière fois me chevaucher comme tu sais si bien le faire…
- Eh bien mon Lulu, j'ai dans l'idée que tu prétends baiser avec moi, mais qu'en fait tu fantasmes encore sur la petite Anna qui t'a fait une si grosse impression hier après-midi !
- C'est de ta faute aussi ! Je te l'ai déjà dit : tu m'as si souvent parlé d'elle ! Et tu m'as raconté si passionnément vos étreintes que j'avais vraiment envie d'elle. Mais je m'aperçois que je n'en suis pas du tout rassasié….
- Moi non plus, je n'en ai jamais été rassasiée. Je ne vois qu'une solution... Il faut que nous trouvions une occasion de lui faire vraiment partager nos ébats !
- Arrête, tu joues avec mes fantasmes et tu m’excites trop là ! Viens sur moi et fais-moi bien jouir…
Je n'ai pas perdu un mot de ce dialogue excitant. Cette fois, je me sens totalement réveillée. Je quitte alors le lit et sans songer le moins du monde à recouvrir ma nudité, je me dirige résolument vers la chambre d'où viennent les voix de Lisbeth et Lucas. Car je suis bien décidée à vivre, après ce qui n'a été qu'une séance de préliminaires, une toute nouvelle aventure charnelle avec eux : ma première vraie expérience de sexe à trois.
Ma classe de terminale est au bord de l'implosion après deux séances consécutives d'anglais particulièrement éprouvantes. Fort heureusement, ce sont les deux dernières de la semaine ! Le professeur, imperturbable, s'obstine à pérorer et à nous abrutir d’informations totalement obsolètes concernant les États-Unis, dans une langue mâtinée d’un accent bien français. Au dessus de sa tête, la grande aiguille de la pendule avance lentement, lentement… vers la sonnerie de la délivrance.
Enfin, le son strident retentit. Il est immédiatement suivi du brouhaha de 35 chaises déplacées d'un coup par 35 élèves impertinents qui s'exclament en chœur, d'une voix goguenarde : « Thank you sir ! Enjoy your meal ! »
Alors que quelques affamés se précipitent vers la sortie, je range tranquillement mes affaires en bavardant avec ma voisine. C'est à ce moment que je suis interpellée par un garçon hilare :
- Surprise, Anna ! Je crois que tu es attendue par une revenante…
Intriguée, je quitte la salle puis je découvre, stupéfaite, mon amie Lisbeth entourée de quelques filles dans le couloir. Mais dès cet instant, il est évident qu'elle n'a d'yeux que pour moi.
Ainsi, après neuf mois de séparation, je retrouve celle qui m'a initiée à l'amour entre filles et sans doute à l'amour tout court. A son départ, son séjour aux États-Unis ne devait durer selon elle que quelques semaines, pourtant il s'est prolongé indéfiniment à mes yeux. Elle a voulu s'émanciper de ses parents, explorer les vastes horizons américains, trouver sa propre voie à travers de multiples expériences, rencontres et aventures. J’ai maintenant face à moi une vraie adulte, qui a fait artistiquement couper sa chevelure blonde et a quitté ses vêtements bohèmes pour adopter une tenue très ajustée, soulignant la féminité troublante de sa silhouette pourtant longiligne. Son visage, naguère dépourvu de maquillage, est maintenant discrètement apprêté et encore plus séduisant.
Hésitante, je m'approche, consciente que les effusions ne sont plus de mise entre nous. D'ailleurs, Lisbeth se contente de me prendre affectueusement les mains tout en me fixant intensément de ses yeux clairs. Ce simple contact, cette chaleur qui se diffuse de l'une à l'autre me replonge au temps de notre intimité, où tous nos sens s'accordaient si bien pour explorer nos plus secrets désirs .
- C'est incroyable, me dit-elle, tu n'as pas du tout changé.
Pourtant, si elle savait…
Assez rapidement après son départ, je n'ai pas su respecter le vœu naïf de me conserver pure de tout fantasme et de toute expérience sensuelle, rien que pour elle. Mais j'avoue que j'étais en manque, frustrée de nos fréquents rendez-vous érotiques… Dès que je me retrouvais seule le soir dans mon lit, je cherchais à combler son absence en mimant les caresses qu'elle aurait pu me prodiguer. Comme elle le faisait avec deux de ses doigts, je glissais les miens dans ma bouche et les suçais ou les léchais longuement. Puis, avec cette salive, j'humectais la pointe de mes seins qui gonflaient et durcissaient à ce contact. Je les titillais ou les pinçais un long moment. Pendant ce temps, mon bas-ventre, sans que j'aie besoin de le stimuler, m'envoyait des signaux d'une tension sexuelle qui d'abord me troublait puis me submergeait. Les plis de mon sexe étaient progressivement gagnés par une moiteur trahissant mon envie de m'ouvrir à des attouchements voluptueux. Et soudain, comme hantée par des visions lascives, je m'abandonnais sans retenue à une quête forcenée d’orgasmes successifs qui me laissaient béante et épuisée.
Mais, au fil des semaines, même cet auto-érotisme ne parvenait plus à me satisfaire totalement. Je sentais qu'il me fallait d'autres stimulations, plus puissantes. C'est ainsi qu'à la fin d'une soirée d'anniversaire, alors que les autres invités étaient partis, j'ai commis ma première vraie infidélité à Lisbeth… Oubliant ma timidité habituelle, je me suis littéralement offerte comme cadeau à la fille qui m'avait invitée. C'était la déléguée de ma classe de terminale, une rousse très expansive et conviviale, avec laquelle je me sentais en confiance. Après un moment de surprise, celle-ci m'a presque arraché mes vêtements et s'est elle-même entièrement dénudée. Puis elle s'est positionnée en ciseaux pour frotter furieusement son vagin au mien. Chez elle, il n'y avait aucune recherche de tendresse mais une pulsion la poussant à se satisfaire au plus vite et le plus intensément possible. Elle était un peu éméchée et ne fixait aucune limite à la vivacité de certains de ses gestes ou à la crudité de ses paroles. Mais, dans mon propre état de manque et de frustration dû à l'absence de Lisbeth, j'acceptais tout d'elle, d'autant que c'est bien moi qui l'avais d'abord sollicitée. Après nos ébats fiévreux, au moment où je la quittais pour rentrer chez moi, elle m'a dit d'un air ironique :
- Franchement, Anna, tu m'as étonnée. Je ne pensais pas que tu pouvais être une petite pute aussi docile… Rassure-toi, ce sera notre secret, ce qui nous permettra sans doute de renouveler l'expérience !
Pour moi, la leçon était claire. Il me fallait mieux canaliser mes pulsions et mieux choisir mes partenaires si je ne voulais pas prendre le risque qu'une telle réputation se répande.
Je retournais donc à mes plaisirs solitaires, cette fois agrémentés de stimulations audiovisuelles. En effet, un peu par hasard, en regardant sur internet s'il n'y avait pas de témoignages de filles dans ma situation, j'étais tombée sur une très belle vidéo qui, dans une douce ambiance nocturne, mettait en scène une jeune femme se donnant du plaisir tout en étant fascinée par un écran de diffusant une séquence pornographique (https://xhamster.com/videos/she-masturbates-while-watching-porn-3183030 ). J’ai décidé alors de trouver le site d'origine du film : il s'agissait de xhamster, une véritable caverne d'Ali Baba m’ouvrant la voie vers une sorte d'initiation sexuelle sans limites et me permettant peu à peu de prendre conscience de mon goût prononcé pour le voyeurisme.
Cette période quelque peu frénétique, amplifiée par l'absence prolongée de Lisbeth, a atteint son sommet il y a tout juste un mois, lorsque, Juliette, mon autre amie chère, m'a invitée dans un sexshop à l'occasion de mon dix-huitième anniversaire (cf. récit n°5 ). Cet événement mémorable m'a permis d'acquérir une forme de maturité sexuelle, me donnant une plus claire vision de mes appétits charnels, qui n'atteignent pleinement leur plénitude que lorsqu'ils sont associés à un sentiment sincère.
Et ce sont bien mes sentiments qui sont en tumulte alors que je quitte mon lycée en compagnie d’une Lisbeth silencieuse et que je me remémore ces épisodes troublants ayant marqué son absence. Enfermées dans ce mutisme, nous marchons côte à côte dans la rue. Mon amie, la première, prend la parole :
- Tu m'en veux beaucoup pour notre longue séparation, n'est-ce pas ? C'est que j'avais besoin de…
- Oh, tu n'as pas à te justifier ! Mon affection pour toi ne signifie pas que tu es ma propriété !
- Pourtant j'ai l'impression que je t'ai déçue et que je n'ai pas fini de te décevoir… Car je dois maintenant t'avouer que je vis… avec un garçon.
Je m'arrête stupéfaite et atterrée. Pourtant, je cherche à me contrôler du mieux que je peux : je ne veux pas craquer devant elle.
-I l est venu ici, avec toi ?
- Moi, je ne suis arrivée qu’hier ; mais lui est là depuis un mois. Il voulait choisir et installer notre appartement.
- Et tu lui as dit, pour nous deux ?
- Oui, dès le début, quand j'ai commencé à le fréquenter à Los-Angeles. Comme moi, c'est un fils d'expatriés. Il travaille dans l'informatique de pointe, et il a trouvé un nouvel employeur qui le paie particulièrement bien ici, à Paris. À cette occasion, il m'a dit qu'il souhaitait te connaitre.
- Humm, trop généreux !
J'ai soudain honte de cette réponse caustique en voyant les yeux rougis de mon amie et son visage baigné de larmes. Elle s'exclame :
- Je t'en supplie, viens avec moi pour le rencontrer. On habite tout près d'ici…
Comment résister ? Elle me prend par la main et m'entraine dans une course folle à travers les rues parisiennes. Toutes deux, nous pleurons et nous rions à la fois, sous le regard stupéfait des passants que nous croisons. Elle s'arrête soudain devant la porte monumentale d'un immeuble haussmannien.
- C'est là…
Nous reprenons notre souffle et en profitons pour redonner à nos visages une meilleure apparence. Lisbeth m’observe un moment et me déclare je suis encore plus attirante qu'avant son départ. Je lui avoue en rougissant qu'au même moment, j'avais eu la même pensée. Et nous éclatons de rire. Mais ensuite mon cœur se met à battre à tout rompre alors que nous quittons l'ascenseur et que mon amie ouvre une porte du troisième étage.
L'appartement où nous pénétrons est étonnamment vaste, ancien mais meublé dans un style contemporain . Nous suspendons nos manteaux dans le vestibule car nous sommes saisies par le contraste de température avec l'extérieur. Le parquet ciré craque sous nos pas alors que Lisbeth m'entraîne dans la visite des lieux : la salle de séjour très lumineuse, la cuisine ultramoderne, deux chambres aux lits surdimensionnés et, tout au bout du couloir, un bureau aux volets clos. C'est là que je découvre un jeune homme d'environ 25 ans, portant un casque audio sur les oreilles et travaillant face à d’imposants écrans d'ordinateur, dans une atmosphère chaude et bourdonnante. Mon amie touche l'épaule de son compagnon qui sursaute en prenant conscience de notre présence. D'un signe, il nous demande quelques instants de patience, opère un certain nombre de manipulations sur son clavier, ce qui déclenche une avalanche de chiffres et de signes abscons sur ses écrans.
- C’est bon, je suis tout à vous…
Il se lève aussitôt de son fauteuil et son visage concentré se transforme très vite en une physionomie joviale et accueillante. Debout, il me paraît plutôt grand. Il porte des cheveux blonds mi-longs. Sa tenue, formée d'un T-shirt et d'un short qui valorisent sa silhouette musclée, semble directement importée des plages de la côte californienne . Ses jambes robustes et bronzées se terminent par des pieds nus chaussés de tongs en cuir délavé. Il ne lui manque que le surf… Cette pensée un peu ironique a le pouvoir de dédramatiser ce premier contact et de calmer mes nerfs presque instantanément.
- Bonjour Anna ! Lizzie a réussi à te convaincre de venir ? C'est super ! Moi, je m'appelle Lucas.
Nous quittons le bureau pour nous retrouver tous les trois dans la vaste salle de séjour.
Là, avant même d’avoir une chance de lui échapper, je me retrouve tendrement prise entre ses bras, ce qui me déroute étrangement. Certes, ce n'est pas la première fois qu’un garçon m'étreint mais, jusqu'à présent, je suis restée assez insensible à ces situations. Cette fois, la chaleur et l'odeur de son corps si différentes de celles d'une fille, la fermeté de son buste et le contact prolongé avec son bas-ventre à peine isolé par le fin tissu du short me semblent assez troublants. Comment ne pas sentir même une forme de jeu pervers dans ces circonstances où Lisbeth observe d'un air radieux son amoureux enlacer étroitement sa meilleure amie ?
Cette impression se confirme lorsqu’elle vient nous rejoindre en nous emprisonnant tous deux dans ses bras. Elle commence alors à nous assaillir de petits bisous donnés alternativement sur les joues de l'un ou de l'autre. Lorsque son compagnon tourne son visage pour lui sourire, Lisbeth lui offre un long baiser sur les lèvres. Mon visage est alors si près du leur… Sans réfléchir, je m'exclame en prenant le ton d'une fille gâtée :
- Et moi ?
Aussitôt, mon amie abandonne la bouche de Lucas pour la mienne. Ce dernier ne se rebelle pas, tout au contraire ! Il nous observe de très près avec beaucoup de plaisir, me semble-t-il.
Cependant, au bout d'un moment, il imite ma voix d'une façon comique :
- Et moi ? Et moi ?
Lisbeth s'exécute aussitôt, mais cette fois leurs deux langues se mêlent dans un baiser qui s'expose sans retenue à mes regards. Cette absence de pudeur se confirme lorsque je sens la main de mon amie se glisser entre mon corps et celui de Lucas, à hauteur du sexe de ce dernier. Cet attouchement paraît stimuler l'ardeur des deux amoureux, mais il n'est pas sans effet sur ma propre libido… Mon amie doit en avoir l'intuition car elle quitte une nouvelle fois la bouche de son compagnon pour cette fois glisser sa langue entre mes lèvres. Notre trio fonctionne à merveille : en effet, le jeune homme profite de l'occasion pour poser les siennes sur mon cou et me faire de doux suçons qui me font frissonner d'aise.
Enhardi par ma disponibilité à ces assauts conjugués, Lucas passe ensuite sa main sur mes fesses dont il explore longuement les formes, d'abord à travers l’étoffe de ma jupe, puis ayant soulevé celle-ci, en introduisant ses doigts sous le tissu très souple de ma petite culotte. Je me laisse faire en appréciant tout particulièrement ses attouchements impudiques.
Lisbeth, écarte quelques instants son visage du mien pour s'exclamer :
- Mais tu bandes fort, mon Lulu !
Puis elle s'éloigne de nous deux pour mieux nous observer.
Instinctivement, Lucas et moi relâchons notre étreinte et lui faisons face.
- C'est incroyable ! J’espérais bien qu'un jour nous nous retrouverions ainsi tous les trois… Mais Anna, tu t'es adaptée si vite ! Et tu t'es offerte à nos jeux dès la première fois !
Je me mets à rougir affreusement. La situation s'est totalement retournée : alors que jusqu’à présent Lisbeth portait la culpabilité d'avoir manqué à sa parole, d'avoir trop longtemps retardé son retour en France et de m'avoir préféré un garçon, c'est moi maintenant qui me trouve placée sur le sellette… J’apparais comme une fille facile, simplement avide de sexe et prête à céder à l'attrait de la volupté à la moindre occasion.
Heureusement, Lucas prend la parole :
- Tu m'as tellement parlé d'Anna, montré des photos d'elle, fait lire ses messages intimes qu'en la voyant pour la première fois, j'ai l'impression de déjà la connaître. Et puis, je t'avoue que j'ai souvent fantasmé sur son image et sur le moment où nous serions tous les trois réunis. Alors le désir m'a tout de suite emporté…
Nous restons silencieux quelques secondes puis Lisbeth initie une série d'actions plus surprenantes, mais aussi plus excitantes, les unes que les autres.
Elle s'approche de Lucas et baisse d'un coup sec son short, ce qui découvre un pénis long et fin qui, une fois libéré, se dresse pour former une horizontale parfaite. Elle prolonge ce spectacle qui me trouble en arrachant littéralement le t-shirt de son compagnon afin d'offrir à mon désir un corps masculin entièrement nu… Puis pour accroitre cette stimulation, elle commence une lente masturbation du sexe bien dur tout en braquant ses yeux sur les miens et en passant lascivement sa langue sur ses propres lèvres.
- Humm, je sens que tu as trop envie d'y goûter…
Étonnamment, alors que d'habitude je suis attirée par mes pareilles, cette proposition n’est pas aujourd'hui pour me déplaire, mais je me sens inhibée par ma complète inexpérience avec les hommes. Certes, j'ai déjà vu quelques garçons se montrer nus, soit dans les vestiaires du gymnase de mon lycée, soit à la piscine. Mais l'excitation ressentie à l'occasion de leurs exhibitions venait moins d'un quelconque attrait sexuel que du jeu de transgression vis-à-vis des règles de l'institution et de l'autorité des professeurs de sport. Et là, je me trouve dans une situation inédite pour moi, celle d'être vraiment troublée sexuellement par un homme.
- C'est que… Enfin, tu sais, je n'ai jamais…
- N'aie crainte, ni Lucas ni moi ne te jugerons pour cela. Approche-toi et observe-moi bien. Je vais commencer et ensuite tu pourras le faire aussi bien que moi.
Alors Lisbeth se place à genoux devant son compagnon puis recommence à le caresser tout en prenant dans sa bouche son gland. Je vois la langue qui s'enroule et joue avec l'extrémité du pénis, la salive qui enduit peu à peu une partie du membre et les bruits de succion qui ajoutent à l'excitation du moment. Lucas apprécie clairement ce qui lui arrive et me dit :
- Viens, Anna, viens vite rejoindre Lizzie pour me lécher les couilles et sucer ma queue.
Je m'approche alors et, agenouillée à mon tour, j'imite maladroitement mon amie. Puis, prenant progressivement confiance, je m'enhardis et trouve un grand plaisir à participer à cette fellation. Le jeune homme, ayant fermé les yeux, caresse nos cheveux au sommet de nos crânes respectifs. Il gémit faiblement en savourant pleinement notre connivence. Lisbeth, quant à elle, ne se contente pas de cette emprise buccale sur son compagnon, elle passe également une main sous ma jupe puis dans ma culotte en suivant la raie de mes fesses pour ensuite glisser ses doigts le long de mes lèvres vaginales. Elle a dû s'apercevoir immédiatement qu'elles étaient très moites, tant mon excitation est grande. S’écartant alors du membre de Lucas, elle dit :
- Je crois que notre invitée est toute prête à profiter de ta bite d'une façon encore plus approfondie !
Répondant à cette sollicitation, deux mains puissantes me saisissent par les épaules pour me remettre debout. Je n'ai guère le temps de réfléchir ou de ressentir le moindre stress tant les événements se déroulent sans à-coup, comme dans un rêve éveillé. Le couple coordonne ses gestes pour m'ôter mes vêtements si bien qu'en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, je me retrouve à mon tour entièrement nue, à leur merci. Je me sens tellement euphorique que je n'éprouve ni gêne ni envie de résister à ce qui m'arrive. Au fond de moi, je réalise qu'un épisode considérable de ma sexualité va se produire: un mois après mon dix-huitième anniversaire, je vais vivre ma première fois avec un garçon…
Lucas me tire maintenant vers lui afin que nos deux corps soient debout face à face, étroitement collés l'un à l’autre. Je pose mon visage dans le creux de son épaule et retrouve alors l'odeur de sa peau qui m'a déjà tellement troublée. Lui joue de ses genoux et de son bassin pour équilibrer nos tailles respectives et glisse son sexe entre mes cuisses de façon à le faire coulisser horizontalement entre les lèvres de ma vulve déjà trempée. Ce lent va-et-vient m'excite terriblement et malgré moi je sens mes jambes trembler. Je ne peux m'empêcher d'enfoncer mes ongles dans les muscles de son dos, ce qui n'arrête cependant pas le mouvement de son pénis.
Pendant ce temps, Lisbeth s'est retirée discrètement dans une chambre. Elle en revient tenant à la main une pochette d'un rose fluo. Devant moi, elle la déchire précautionneusement pour en extraire un préservatif brillant de lubrifiant. Ainsi, elle se montre encore une fois bien plus mûre car elle a su penser à m'offrir une protection, alors que moi, seulement occupée par l'excitation du moment, je n'y ai même pas réfléchi… Sur sa lancée, elle guide la suite des événements en demandant à Lucas de s'allonger sur l'épais tapis et en me proposant d’enfiler le préservatif sur le sexe de son amoureux, cette fois dressé en une verticale parfaite. Puis elle m'invite me positionner à califourchon au dessus des cuisses de son compagnon.
Satisfaite, Lisbeth s'écarte de nous et va s'installer sur un fauteuil à quelque distance de nous. Et, sans la moindre pudeur, elle relève le bas de sa robe moulante, ôte prestement son string qu'elle jette à travers la pièce et ouvre ses cuisses pour exhiber à mes regards la minette dont j'ai si souvent rêvé durant sa longue absence. Elle lèche d'un air lubrique ses doigts et se caresse lascivement puis de plus en plus énergiquement. Sa vulve d'abord humectée de sa salive s'humidifie progressivement d'une abondante dose de cyprine, ce qui traduit bien l'excitation qui habite mon amie. Bien vite, celle-ci est confirmée par ses gémissements un peu rauques qui m'avaient tant troublée lors de nos premiers ébats. J'avoue oublier quelque peu Lucas et être fascinée par cette démonstration éhontée. Mais cela va plus loin encore quand Lisbeth extrait d'un petit meuble proche de son fauteuil un sextoy reproduisant de façon très réaliste le membre viril de son amoureux.
- Regarde-moi bien maintenant…. Tu vas voir qu'avec une belle bite de mec, on peut jouer à des jeux vraiment chauds…
Empoignant la verge factice, elle se met alors à caresser son clitoris et moi, comme une élève docile, je fais de même avec celle bien réelle de Lucas. Je constate que je ne suis aucunement gênée dans mes sensations de plaisir par le préservatif, qui se révèle à la fois doux et résistant. Ensuite, Lisbeth fait glisser son gode le long de ses lèvres intimes en vue d'amorcer la pénétration. Quant à moi, je suis tellement excitée par ce spectacle que je n'ai aucune réticence à introduire le gland de Lucas dans l'ouverture de ma minette trempée.
Alors que Lisbeth enfonce son sextoy en elle et reprend ses gémissements, j'éprouve soudain une sorte de révolte irrationnelle contre moi-même. Pourquoi ne suis-je que l’imitatrice des plaisirs de mon amie? Pourquoi ai-je besoin de ses conseils pour éprouver à mon tour ce qu'elle éprouve ? Après tout, je suis bien capable de jouir à ma façon !
Mon regard quitte donc l’exhibition lubrique qui m'est proposée pour se fixer résolument sur mon partenaire masculin. Je lui déclare les yeux dans les yeux :
- C'est maintenant que je veux le faire !
Et sans attendre, je m'empale de tout mon poids sur son phallus toujours parfaitement dressé à la verticale, en cherchant à l'introduire coûte que coûte en moi. Étonnamment, cette pénétration brutale ne provoque pas la violente douleur que je craignais un peu, mais quelque chose de tout à fait déroutant. J'ai soudain la révélation d'une zone inconnue de moi-même située dans les profondeurs extrêmes de mon corps... Comme abasourdie, je reste un moment immobile puis, sortant de cette étrange torpeur, je m'engage dans une sorte chevauchée fébrile qui concentre toute mon énergie. Mon cœur bat à tout rompre, ma respiration devient haletante, je serre convulsivement les épaules de Lucas dont la peau est luisante de sueur. Je m'agite, prise d'une ivresse folle qui me pousse à rendre ce moment le plus intense possible. Lucas, tacitement, accepte de relever ce défi. Ses mains, ayant saisi mes fesses, accompagnent les mouvements de mon corps et relancent immédiatement sa cadence dès que celle-ci semble fléchir.
Sur son fauteuil, Lisbeth poursuit sa masturbation tout en devenant la spectatrice privilégiée de nos ébats. Elle nous encourage même en proférant des obscénités qui, je l'ai déjà constaté, trahissent nos niveau de frénésie sexuelle. Elle ne tarde d'ailleurs pas à jouir de façon particulièrement sonore.
Sans doute enhardi par les paroles lubriques de sa compagne, Lucas profite d'un mouvement de mes fesses pour enfoncer un de ses doigts dans mon anus. A ce contact inattendu, mon saisissement est tel que je perds absolument tout contrôle et qu’une série de convulsions me conduisent à mon tour à un violent orgasme. Alors qu'épuisée, je m'écroule sur mon partenaire, celui-ci bandant soudain l'ensemble de ses muscles et se libérant en un long soupir, me révèle qu'il partage cette extase.
Lorsque j’entrouvre mes paupières, je suis allongée seule et nue dans un grand lit inconnu. Depuis combien de temps suis-je ici, endormie ? L'obscurité de la chambre est à peine réduite par un rai de clarté qui s'insinue entre les double-rideaux mal joints. J’ai l'esprit si engourdi que j'ai besoin de quelques instants supplémentaires pour remettre mes idées en place et me remémorer, sous forme de flashes un peu discontinus, les événements pourtant tout récents que je viens de vivre :
Lisbeth me conduisant à la salle de bain et remarquant les quelques traces de sang qui maculent l'intérieur de mes cuisses.
Lisbeth, nue sous la douche avec moi, prenant prétexte de me laver pour longuement me caresser les seins et pour se réapproprier de ses doigts avides mes orifices les plus intimes.
Lisbeth prévenant par téléphone mes parents que je resterai chez elle tout le week-end.
Lisbeth, enfin, m'aidant à me coucher dans ce lit, et m’observant tendrement alors que je sombre dans le sommeil, épuisée physiquement et émotionnellement par ma première expérience sexuelle avec un garçon.
Ces pensées, encore assez confuses, sont soudain interrompues par des éclats de rire et de voix.
- Non, ce n'est pas possible mon Lulu, tu es vraiment insatiable !
- Humm, Lizzie, c'est vrai, je bande à mort.… J'ai trop envie de ton corps !
- Mais, rappelle-toi : après avoir contenté notre invitée, tu m'as déjà prise non pas une mais deux fois de suite. Ça a été tellement chaud que j'en suis encore toute étourdie.
- Allons, viens une dernière fois me chevaucher comme tu sais si bien le faire…
- Eh bien mon Lulu, j'ai dans l'idée que tu prétends baiser avec moi, mais qu'en fait tu fantasmes encore sur la petite Anna qui t'a fait une si grosse impression hier après-midi !
- C'est de ta faute aussi ! Je te l'ai déjà dit : tu m'as si souvent parlé d'elle ! Et tu m'as raconté si passionnément vos étreintes que j'avais vraiment envie d'elle. Mais je m'aperçois que je n'en suis pas du tout rassasié….
- Moi non plus, je n'en ai jamais été rassasiée. Je ne vois qu'une solution... Il faut que nous trouvions une occasion de lui faire vraiment partager nos ébats !
- Arrête, tu joues avec mes fantasmes et tu m’excites trop là ! Viens sur moi et fais-moi bien jouir…
Je n'ai pas perdu un mot de ce dialogue excitant. Cette fois, je me sens totalement réveillée. Je quitte alors le lit et sans songer le moins du monde à recouvrir ma nudité, je me dirige résolument vers la chambre d'où viennent les voix de Lisbeth et Lucas. Car je suis bien décidée à vivre, après ce qui n'a été qu'une séance de préliminaires, une toute nouvelle aventure charnelle avec eux : ma première vraie expérience de sexe à trois.
1 year ago
Je viens d'en lire un autre, il m'a mis dans un état où je frémis d'envie de me toucher, de te toucher....